En quête de minimalisme et séduit par le nomadisme ? Dans ce cas, il y a de grandes chances que la tiny house vous plaise. Cette petite, très petite maison connaît un véritable boom depuis deux ans. Elle séduit celles et ceux qui souhaitent se rapprocher de la nature, se recentrer, adopter un autre mode de vie tout en devenant propriétaire à moindre coût.

Les concepteurs de tiny house se sont démultipliés au même rythme que la tendance pour donner vie à une multitude de petites maisons différentes, tant en termes de tailles, de formes, de styles...

Envie d'en savoir davantage sur la tiny house ? C'est par ici, dans ce nouvel article de La Maison Des Travaux La Roche-sur-Yon.

La tiny house : définition et avantages

Avant d'aller plus loin, il semble essentiel de définir la tiny house. Pour celles et ceux pour qui l'Anglais n'est pas leur tasse de thé, sachez que, dans la langue de Shakespeare, « tiny » signifie minuscule et « house », maison. C'est ainsi que la tiny house se situe entre la maison et la roulotte, puisque celle-ci permet à ses propriétaires de changer de paysages et de point de vue quand bon leur semble. Idéal pour celles et ceux qui ont le voyage dans la peau !

Pensée et construite, la grande majorité du temps, en respect de Dame nature, la tiny house permet de devenir propriétaire pour un prix imbattable. Si le prix varie en fonction de la taille de l'habitation, des matériaux utilisés et des options, il est tout à fait possible de devenir l'heureux propriétaire d'une tiny house haut de gamme pour 80 000 €.

Les plus bricoleurs d'entre nous pourront en faire l'acquisition pour 20 000 €. Attention cependant, dans ce dernier cas de figure, tout est à faire : montage des murs, électricité, plomberie, système d'eau, etc.

Zoom sur les obligations des propriétaires de tiny house

Il faut garder en tête que la tiny house nécessite de disposer d'un terrain. Qui plus est, on ne pose pas sa tiny house n'importe où ! En effet, si les terrains de loisirs peuvent sembler idéals à la pose d'une tiny house, il faut savoir que la loi l'interdit. Enfin... De manière définitive. Concrètement, il faut quitter le terrain au bout de trois mois de façon à rester dans le cadre de la loi.

Heureusement, d'autres solutions existent pour profiter pleinement de ce nouveau mode de vie. La première : les zones pastille. Ces zones sont définies par le Plan local d'urbanisme (PLU) et permettent l'installation de modes alternatifs d'habitation, comme la tiny house.

Si vous disposez d'un terrain privé constructible et que vous souhaitez y poser votre tiny house pour une durée de temps illimitée, il faudra déposer une déclaration préalable (DP) de travaux auprès de la municipalité. Lorsque la tiny house dépasse les 20 m², il faut, dès lors, déposer une demande de permis de construire (PC).

À savoir que la tiny house pèse, bien souvent, plusieurs tonnes. Il faudra donc équiper son véhicule d'un châssis homologué. Et, en fonction du poids cumulé entre le véhicule et la tiny house, il se peut que le passage de la formation B96, voire même du permis BE, soit nécessaire.

A vous les voyages permanents alliant confort, esthétique et dépaysement.